Etudier à l'étranger : souvenirs et sensations garantis !
Voilà, dans quelques jours je m’apprêterai à faire 40h de voyage, à traverser le globe, à subir le violent jetlag, à laisser derrière moi - pour quelques mois - amis, famille, musique et amour.
Laissez-moi vous raconter les prémices de ce voyage qui, je l’espère, sera hors du commun.
Dès la première année à l’Université, on connaissait les règles du jeu : il était possible de faire un semestre à l’étranger, en troisième et dernière année, à condition d’avoir au moins 12 de moyenne. En deuxième année, on s’est empressés de se rendre à la réunion d’information pour en savoir plus et avoir des étoiles pleins les yeux. En décembre, il fallait rendre le dossier d’inscription. Jusqu’alors, c’était un souhait, un rêve. Soudainement, ça devenait possible, ça pouvait être un projet.
Si l’envie de partir était une certitude, il fallait encore décider où !
L’Amérique du Sud ? C’est sûrement magnifique, mais pas envie d’y étudier.
La Scandinavie ? Avec un immense plaisir, mais pas de partenariat existant avec mon université.
L’Italie ? Je ne parle pas italien, même si j’adorerais. Espagnol et anglais, c’est déjà pas mal, non ?
Les Etats-Unis ? Yes of course !
L’Espagne ? Si señor !
… l’Australie…? Et puis : pourquoi pas ? J’aurai probablement rarement l’occasion d’aller à l’autre bout du monde, après tout.
Il faut juste oser en fait. Se faire violence, même, parfois. Je suis une chochotte, vous savez. J’ai besoin de mon confort, j’aime mes petites habitudes, je suis rassurée quand je suis entourée et accompagnée de mes proches… Alors on va se forcer à grandir en coupant le cordon. Pour ça, rien de tel que le bout du monde. Là-bas, je serai rassurée par les paysages époustouflants que j’aurai la chance de voir, je serai entourée par les nouveaux amis que je me ferai. Ce sera loin d’être mon premier voyage, mais ce sera le premier du type LLS : loin, long, seule.
Lettre de motivation, relevés de notes, 3 choix d’universités étrangères dans un ordre de préférence… et le reste ne dépend plus de nous ! Par un système de points attribués selon le niveau scolaire, l’évolution et la motivation, un classement a été établi respectant les choix de chacun.
Mon ordre était le suivant :
- Australie
- Etats-Unis
- Espagne
Les résultats sont tombés en janvier.
Il n’y avait qu’une place, une seule. Les motivés étaient pourtant nombreux.
Il n’y avait qu’une place, une seule. Et c’est moi qui l’ai obtenue. Plus moyen de se dégonfler, cette chance est incroyable !
Me voilà donc en route pour James Cook University. Ça fait rêver hein ?
Alors, c’est qui James Cook ? Pour faire court, Capitaine James Cook, navigateur britannique, est le premier européen à avoir foulé les terres de l’Australie de l’Est. Quelques 250 ans plus tard, c’est moi, jeune française, qui foulerai ces terres. Je répète : cette chance est incroyable.
C’est pour le campus de Townsville que j’embarque ! Townsville est située sur la côte nord-est de l’Australie, devant la Grande Barrière de Corail. Il s’agit de la plus grande ville du Nord de l’état du Queensland, c’est à dire la plus grande ville tropicale de l’Australie, et compte environ 190 000 habitants. L’université James Cook accueille 11 500 étudiants, dont 1 500 étudiants étrangers.
Et vous savez quoi…? C’est aussi la ville des Super Nanas… ;)
