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Les cours ? Ah oui c'est vrai, les cours...


On a beau jouer là dessus et en rigoler, je ne peux pas dire que le semestre ait été de tout repos. A vrai dire, et particulièrement avec les Philippins, j'ai eu de sacrés coups de stress durant ces 5 derniers mois. Mais on les relativise très vite et on s'adapte au rythme ô combien tranquille des étudiants locaux.


Car s'il leur arrive de se réveiller au dernier moment et de répartir les taches d'un travail de groupe la veille du rendu, ils arrivent malgré tout à s'en sortir sans problème. "Ah vous jouez à l'arrache ? Ok, on va s'adapter alors. Pourquoi se stresser après tout ?"


Si je devais faire un rapide retour sur les cours que j'ai choisis, je dirai que je suis tombé sur 2 intéressants et 2 passablement ennuyeux. Maintenant que le semestre est terminé, faisons un bref récap':



Special Topic in Print Journalism : Magazine and Internet Publishing

(oui, ils aiment bien mettre des majuscules à chaque mot important)


Regardez-moi ce titre, si détaillé, si précis, laissant penser qu'on va côtoyer les concepts les plus pointus du journalisme du XXIe siècle. Et bien je vous arrête tout de suite, ce cours c'était TouchetteLand ! Et pas la petite province bouseuse, non là je vous parle de la majesteuse capitale de ce beau pays !


Quand le prof commence à trainer des pieds lorsqu'il rentre dans la salle, déjà c'est pas bon signe. Quand il arrive en retard de 10 à 30 minutes un cour sur deux, ça confirme les doutes. Mais quand en plus sur les 15 cours prévus, il en manque déjà 3, même nous étudiants laxistes commençons à trouver ça pénible. Je crois que le paroxysme était lors de l'examen final, où en plus de nous prévenir seulement la veille, il ose arriver 45 minutes en retard. Tranquille...


Pour ce qui est du contenu du cours, rien de bien folichon. Quelques polycopiés lus en cours, puis une petite dizaine d'articles à écrire (en anglais of course) tout au long du semestre. Sur le semestre, ça fait un toute les 2 semaines \o/


Au final, j'ai quand même réussi à avoir un B, ce qui n'est pas si mal.



Audience studies


Ce cours là semblait un poil intéressant puisqu'il s'agissait de décrypter des comportements sociologiques sur une audience donnée. Le prof, un vieil homme proche de la retraite, paraissait calé sur le sujet. Mais comme en journalisme, on a passé les premiers cours à écouter le prof raconter sa vie.


Heureusement, ça s'est un peu étoffé par la suite, avec une critique à faire sur un film vu en classe et une étude à réaliser sur le phénomène de notre choix (j'ai choisi le succès de Game of Throne, série et bouquins). Cette étude devait s'accompagner d'une présentation en classe et d'un papier d'une page à rendre au prof.


Sauf que même si le prof demande 20-25 minutes de présentation (ce qui semblait déjà beaucoup pour nous Français), ça ne gêne absolument pas les Philippins qui pouvait parfois tenir une heure sans s'arreter (ah ils sont forts ces Philippins...).

Si bien que pour faire passer notre petite quinzaine d'étudiants, il a fallu rien de moins que la 2eme moitié du semestre. Ce qui nous amène à l'examen final, qui portait sur toutes les théories qu'on avait très vaguement vues au début du semestre.


J'ai quand même réussi à m'en tirer avec un B.



Basic Video and TV production


On rentre enfin dans les cours qui ont un réel contenu et qui étaient intéressants. Même si c'était plus ou moins la même chose qu'un de mes cours de L2. M'enfin, ça reste sympa.


Avec un prof jeune et dynamique, on a eu par groupe 4 projets vidéos à faire tout au long du semestre. Ces projets, entrecoupés de leçons plus théoriques, nous permettaient de nous concentrer sur un aspect en particulier, comme le montage vidéo en live, comme sur un plateau télé, ou l'écriture scénaristique.


Si le cours était bien construit et captivant, c'est au tour du groupe de se la jouer TouchetteLand. Comme je vous l'ai dit, ça ne dérange pas les Philippins de se bouger à la dernière minute (ce qui est parfois à prendre au sens littéral). Et pour certains, ce laxisme latent était accompagné d'un grand manque de maturité.


M'enfin, on s'est quand même bien marré sur ce cours et j'ai réussi à obtenir un B (oui, encore).



Advertising Principles and Practices


4eme et dernier cours, celui-ci était le plus complet et probablement celui où j'ai appris le plus de choses. Notre prof était une vieille dame qui a bossé 15 ans dans la publicité et qui est aujourd'hui un ponte dans le milieu. Après avoir regardé une publicité et discuté sur le sujet, elle peut par exemple se permettre d'appeler le réalisateur pour lui demander des précisions. Et même l'engueuler en direct si celui-ci à eu le malheur de ne pas retourner un de ces appels. La mama quoi...


On a pu étudier avec elle l'histoire des médias aux Philippines, les principaux concepts dans la publicité, des stratégies marketing pour attirer le client (ô combien est-ce vil !) ou encore les différentes étapes de réalisation d'un spot publicitaire.


Un quizz hebdomadaire portant sur le contenu du cours tout juste donné, plus des travaux de groupe à présenter en classer chaque semaines pendant la première moitié du semestre et enfin un examen oral en guise de test final, cette matière a sans doute été celle qui a demandé le plus de travail. Heureusement, j'ai pu compter sur un super groupe qui a magnifiquement bien fonctionné et tout s'est bien passé.


Sur celui là, je me suis déchiré et j'ai réussi à décrocher un... B+


Au moins on ne pourra pas dire que je ne suis pas persistant.

Credits photo: lejdd.fr







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