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Découverte & installation


Si vous avez bien suivi (cf article précédent), je suis arrivée à Rotary (ma résidence) le jeudi 16 juillet à 15h. Après avoir pris quelques minutes pour se changer et se rafraîchir, ma nouvelle amie anglaise et moi-même nous sommes dirigées vers Stockland, le centre commercial de Townsville. Au programme : achat d’oreillers, de serviettes de bain, de nourriture (les basiques) et de quelques produits d’entretien.


Nous avons ainsi découvert le service de transport en commun : Sunbus (ça fait rêver). Ici, les bus ne passent pas souvent (3 fois par heure au maximum aux heures de pointe, mais la plupart du temps 1 fois par heure), mais ils sont ponctuels. Les chauffeurs de bus sont très à l’écoute et n’hésitent pas à apporter de l’aide. A chaque fois qu’on monte dans le bus, on indique au chauffeur notre destination et le tarif est sur mesure. Cela implique également de l’honnêteté de la part de l’usager, car personne ne vérifie que l’on descend à l’arrêt indiqué au chauffeur. Question honnêteté, les australiens sont meilleurs que nous !


Il nous a fallu environ 15 minutes pour nous rendre à Stockland, royaume du shopping. Ce centre commercial est relativement immense. Il abrite de nombreux magasins, un supermarché, et également des chaînes de restauration. Les commerces ferment à 17h30, sauf le jeudi, jour de nocturne (21h).

Chargées comme des mulets, nous sommes rentrées à la résidence de nuit car ici, c’est l’hiver, et aussi déconcertant que celui puisse être : le soleil se couche à 18h.

Quand je me suis retrouvée seule dans ma chambre de résidence, vide, impersonnelle et sombre, j’ai commencé à sentir la homesickness.

Ni une ni deux, je ne me suis pas laissée abattre et j’ai décidé d’installer toutes mes affaires. Cela impliquait plusieurs étapes :

  • le ménage (merci Maman pour les gènes)

  • le rangement des affaires dans les placards et étagères

  • la personnalisation de la chambre : près de 70 photos et lettres sont fièrement exposées sur chaque mur de ma chambre (n’oubliez pas de prévoir la Patafix)

Enfin, je me sentais chez moi et commençais à m’approprier peu à peu ce qui allait être mon cocon pendant 4 mois.


Le lendemain, Issy et moi avons fait un tour de campus pour réaliser à quel point notre nouvel environnement était grand et différent de ce que l’on connaissait : salle de sport, terrains de sport, piscine, supermarché, liquor store, hôpital, bar, magasins… Une mini-ville, en somme ! Mais surtout : il y a des wallabies absolument partout. Ils gambadent sur le campus comme vous verriez des vaches dans des prés en France. L'option "animal à poche qui saute" est quand même beaucoup plus exotique !

Vendredi soir fut notre 1ère night out. Le lieu de rendez-vous initial, comme pour chaque soirée, est la common room. Cette pièce de vie que nous partageons avec les quelques 120 résidents de Rotary est un lieu de partage et de rencontres. Autour d’une table de billard ou de ping-pong, ou affalés dans un canapé en écoutant de la musique, on apprend à se connaître. Puis, nous avons pris le bus pour nous rendre à Flinders Street, la rue de la fête dans le centre-ville de Townsville. Le trajet fut long (35 minutes environ), mais l’ambiance était bonne. Quelques australiens nous ont fait découvrir la vie nocturne australienne. Cette 1ère soirée partagée avec des norvégiennes, des australiens, des sud-africains et ma petite British Issy fut riche en rires et en bons souvenirs :)

Samedi, une de mes roommates (avec qui je partage la salle de bain et la cuisine de mon étage), Dani, s’est gentiment et spontanément proposée de me conduire dans des magasins pour compléter ce qui me manquait. Je découvrais avec étonnement à quel point les australiens étaient serviables et aidants ! Après avoir acheté une couette (car oui, les nuits sont froides dans le Queensland en hiver !!), des draps à la bonne taille pour le matelas, et un adaptateur pour brancher mon ordinateur au câble réseau fourni dans ma chambre, je commençais peu à peu à me sentir installée.


Le soir venu, Issy me proposait de tester le bar de l’université, Uni Club, avec deux américaines qu’elle avait rencontrées un peu plus tôt dans la journée. Manque de chance, le pub était fermé car officiellement, les étudiants étaient encore en vacances. C’est d’ailleurs pourquoi le campus était considérablement vide depuis que l’on était arrivées : seuls les étudiants étrangers sont invités à arriver 10 jours avant la rentrée officielle. Déception passée, nous avons passé la soirée avec les deux américaines et une australienne, dans une cuisine autour d’une pizza brûlée, à discuter des différences culturelles. Cela m’a permis de découvrir à quel point le concept d’éducation était différent dans les pays anglo-saxons, où les frais de scolarité sont exorbitants (quelques 20 000$ par semestre environ). J’ai également été rassurée sur mes capacités linguistiques car, américains, australiens ou anglais, aucun n’est capable de parler une langue étrangère. Ainsi, ils sont très indulgents avec les étrangers, voire admiratifs. Finalement, avoir pour langue maternelle la 1ère langue mondiale n’est pas forcément une bonne chose !


Dimanche, Issy, des amies norvégiennes et moi-même nous sommes rendues sur The Strand, la promenade qui longe la plage. Nous avons ainsi découvert à quel point Townsville était belle. Palmiers, eau claire, montagnes, sable fin… Nous nous étions échouées au paradis !! L’idée de rester 4 mois ici nous réjouissait.

Après la promenade, Issy et moi-même avons retrouvé Jana, l'allemande que nous avions rencontrée quelques jours plus tôt à bord du vol Sydney-Townsville (celui avec l'éclair rappelez-vous !). Autour d'un verre de rosé français (un vrai bonheur), nous avons admiré le coucher de soleil sur notre chère et tendre Townsville dans un bar branché et vraiment sympa dans lequel nous avions prévu de prendre nos habitudes : le Longboard.

Côté pratique et logistique, il me restait encore un point important à régler : la question du téléphone. Quel opérateur ? Quel forfait ? Je commençais mon étude de marché et me renseignais auprès d’australiens pour connaître les plus et les moins de chaque offre, ainsi que les réels besoins.


Ces 3 premiers jours de ma nouvelle vie australienne promettaient un semestre plein de soleil, de rencontres et de surprises ! Imaginez : j’avais même hâte de faire ma rentrée…!

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