Les USA : the place where everything is bigger
Cela fait à présent deux semaines que j’ai posé mon pied chez les ricains et je peux déjà faire une constatation : tout est beaucoup plus grand. Que ce soit les villes, les voitures, les cornichons, les boissons, les orages, les centres commerciaux, la température ou quand bien même les papillons (oui, oui), tout est excessif. Autre constat alarmant : ici, manger healthy c’est le parcours du combattant. Après une semaine de recherche intense, nous avons trouvé l’eau à la cafétéria (une languette sous le powerade si ça vous intéresse). Néanmoins, ici tout est prétexte à avaler un hamburger, de la pizza ou jenesaisquelaliment baigné d’huile. C’est pourquoi nous passons la majorité de notre temps libre à bootishaker notre popotin à la salle de sport dernier cri du campus.
En deux semaines, nous n’avons pas fait énormément de choses et sortir du campus est tellement rare que nous sommes aussi excités que le matin de Noël. Même pour une virée au Walmart ! Si tu n’as pas de carrosse, il est bien difficile de trouver des activités. Nous avons donc opté pour la seconde option : se faire des amis avec un véhicule. Samedi, nous devions aller faire de la randonnée sur le mont Petit Jean (qu’ils appellent Petit Jeans, sales impies) mais la météo en a décidé autrement. Après deux semaines de chaleur excessive, il fallait bien que ça pète. Et on n’y va pas avec le dos de la cuillère pour les orages. Il est tout bonnement impossible de voir devant soi. Nous nous sommes donc rabattus pour un bowling. Et après m’être tout salement fait laminer (par les Français en plus), nous nous sommes sustentés (à 17h30…….) chez Taco Bell. Un conseil chères et chers ami(e)s, si un jour, vous avez de la chance de pouvoir choisir le restaurant. N’allez JAMAIS, ô grand jamais à Taco Bell ou vous aurez cette curieuse sensation de manger une viande qui se rapproche du chien.
(on a quand même eu l'entrainement de football américain)
Quant aux cours, tout va bien pour le moment. Néanmoins, la charge de travail est assez impressionnante. Ce ne sera pas le semestre vacances que j’espérais. Allez, je vous laisse, il est bientôt l’heure du brunch. Le bacon m’attend.
(En cadeau : une photo du campus presque vide, avant que les américains arrivent)
