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Montez à bord du rollercoaster émotionnel !

20 juillet 2015, 9h30, amphi George Kneipp, Building 26, James Cook University, campus de Townsville : rentrée internationale.

Ici, quelques 300 nouveaux étudiants étrangers, yeux ébahis, boivent les paroles de Tom, le responsable international.


Après tout, c’est lui qui sait ce qui va nous arriver ! Nous on subit, c’est tout. Alors il vaut peut-être mieux écouter sagement ce qu’il a à nous dire… Surtout qu’il donne des bons conseils, ce bon vieux Tom ! Notamment sur les différentes phases émotionnelles qu’un étudiant traverse lors d’une expérience à l’étranger.



Comme vous pouvez le voir sur ce diagramme, il s’agit d’un cycle. Laissez-moi vous en dire davantage :


  • Phase 1 : Excitation et optimisme

Phase de découverte. Tout est nouveau, exotique, différent… et mieux qu’à la maison. Les gens sont sympas, il fait beau, la vie est belle. Vous envoyez des selfies rigolos à votre famille, vous vous la pétez sur Facebook et Snapchat pour faire rager vos potes… Bref, vous êtes contents d’être là quoi !


  • Phase 2 : Le creux de la vague

Oups, vous êtes perdus. Mais qui sont ces gens…? Impossible de leur faire confiance. En plus vous les comprenez pas, ils parlent pas votre langue, ils ont un accent bizarre. Et y’a rien comme à la maison… Vous voulez du pain frais, et la ratatouille de Maman :(

Vous commencez à comprendre ce qu’est la “homesickness”. Finalement, 6 mois, c’est long…!

Mais bon, on dit que la seule façon d’apprécier vraiment un endroit est de le quitter et de vivre ailleurs. Après seulement, vous pourrez vraiment dire “Home, sweet home”. Vous êtes déçus aussi. Les cours, c’est dur, plus qu’en France. Et y’a une matière que vous aimez pas. Et vous vous êtes trompés sur vos amis ici. Certains vous ont trahi, vous réalisez qu’ils ne sont pas si sympas que ça en fait.

Vous vous sentez seuls, aussi. Mais rassurez-vous, vous n’êtes pas socialement embarrassant (enfin peut-être, mais ça n’a rien à voir avec Erasmus par contre, et ça ne me regarde pas). Car même l’être humain le plus extraverti se trouvera probablement dans une situation complexe quand il s’agira de s’intégrer complètement à un nouveau pays et une nouvelle culture, et encore plus s’il faut aussi s’adapter à une nouvelle langue. Pour vous sortir de là, un seul moyen : repoussez vos limites. Forcez-vous à continuer d’essayer, ne baissez pas les bras, ne laissez pas vos doutes vous retenir. Non, vous ne vous sentirez pas tout le temps à l’aise où vous serez, mais tant mieux : ça voudra dire que vous faîtes l’effort d’essayer, et à force, vous y arriverez, vous verrez. Accrochez-vous !!


  • Phase 3 : Zen et sérénité

Après tous ces hauts et ces bas, les moments d’excitation, les défis, les remises en question personnelles, vous pouvez entrer dans une période plus calme et apaisée. Petit à petit, vous faîtes de ce nouvel endroit votre “new home”, et vous faîtes de vos nouveaux amis votre famille. 6 mois ? Seulement ? Vraiment ? Zut, ça fait déjà 2 mois que vous êtes là, vous ne les avez pas vus passer.


Bon, ça ne veut pas dire que vous n’aurez pas de nouveaux hauts et de nouveaux bas, de nouveaux défis, de nouvelles déceptions, de nouvelles excitations… Mais maintenant que vous avez accepté les côtés positifs ET négatifs de votre situation, que vous vous sentez plus en confiance avec votre nouvel environnement, vous devriez être prêts à profiter au maximum de votre expérience et à prendre tout ce qui vient comme une occasion de grandir encore plus.


Il paraît que la même chose se passe quand vous rentrez chez vous, quand vous devez vous réadapter à votre réalité, à vos habitudes et à votre culture d’origine.

Enfin ça, c’est Tom qui le dit. Pour ma part, je vous tiens au courant dans quelques semaines ! (Quoi ??? Déjà ??? Non, c’est mort, je reste ici.)

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