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Do it yourself : pars avec Erasmus

(c'est pas un copain hein, c'est le nom du programme)


Hum. Après cette brillante introduction, venons en au fait. Comme promis dans mon précédent article, aujourd’hui je vais vous faire un petit point sur le programme « Erasmus ». C’est vrai qu’on a tendance à dire que sur ce blog, nous sommes 8 étudiants en Erasmus, mais techniquement, c’est faux (on vous meeeeeent). Le programme « Erasmus » à proprement parler se limite en effet à la zone européenne. Ce qui nous laisse donc Marjorie, Etienne et moi-même seules personnes légitimes à pouvoir utiliser ce terme.



Bref. La n’est pas le point essentiel. Certains d’entre vous sont probablement intéressés par une année ou un semestre à l’étranger, je me suis dit qu’un petit recap pourrait vous aider à y voir un peu plus clair.

La première chose à savoir c’est que depuis peu, nous sommes passés au programme « Erasmus + », la même chose, mais en mieux, en gros.

Allez, c'est parti !

  • Admission

C’est la partie la plus simple. En étant admis par votre université, fac ou école, vous êtes d’office admis pour ce programme. Ce programme ne nécessite aucun échelon de bourse particulier, tout le monde peut donc y souscrire. Vous recevrez ensuite, soit par le biais de l’université soit directement chez vous les papiers d’inscription, que vous devrez remplir en temps et en heure (ça fait toujours du bien de s’en souvenir).


  • Bourses


Comme je l’ai déjà dit, aucun prérequis d’échelon de bourse ou quoi que ce soit n’est nécessaire. Tous les étudiants sont à égalité. Néanmoins, dans la zone Europe, certains pays sont considérés comme plus chers que d’autres. En fonction du pays ou vous ferez votre échange, vous recevrez plus ou moins de bourse :


Zone 1 (Autriche, Danemark, Finlande, Irlande, Italie, Suède, Royaume Uni) : 240 euros

Zone 2 (Belgique, République Tchèque, Allemagne, Grèce, Pays bas, Portugal, Slovénie, Espagne, Turquie) : 190 euros

Zone 3 (Bulgarie, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Roumanie) : 190 euros


Les bourses vous seront ensuite distribués sur la base de 80% avant le séjour (ou plutôt pendant, ils ne sont pas très pressés en général), et les 20% restant à la fin du séjour, selon certains critères.

"mais qu'est ce que je vais faire de tout cet oseille"

(j'aime agrémenter les articles de citations hautements philosophiques)

  • Papiers : contrat de mobilité


Le contrat de mobilité, c’est un papier qui va vous servir tout au long du séjour. C’est le contrat qui indique que vous vous engagez à respecter toutes les conditions du programme, en échange de vos bourses. Vous le recevez avant votre départ, il y a une « Charte de la mobilité » que vous devrez lire (oui), signer, puis renvoyer. Ensuite, tout au long du semestre ou de l’année vous aurez d’autres papiers à renvoyer. Tout d’abord « l’attestation d’arrivée », qui indique que vous êtes bien arrivés dans votre université d’accueil, indispensable pour recevoir le premier versement de la bourse, puis « l’attestation de présence Erasmus+ », qui prouve que vous avez été assidus aux cours et que vous êtes restés toute la durée de l’échange dans le pays.

Si ces papiers ne sont pas remplis, signés par les responsables de votre fac, vous ne pourrez pas obtenir les bourses.


Ce qui va vous arriver si vous ne rendez pas vos papiers à temps. Vous restez des étudiants, que diable.

  • Test de langue


C’est une des nouveautés du programme Erasmus +. Avant de partir, vous devrez passer un test de langue, de la langue dans laquelle vos cours auront lieu. En effet, certains étudiants peuvent partir en Italie par exemple, mais n’avoir que des cours en anglais. Le test aura donc lieu en anglais. Dans le cas d’Etienne et Marjorie, et le mien, il a eu lieu dans la langue du pays d’accueil (Espagnol et Allemand, donc), puisque nos cours sont dans ces langues. Ce test n’a aucune valeur de « contrôle » ou n’est en aucun cas fait pour vous juger. Même avec un niveau zéro, la mobilité ne sera pas remise en question. Il s’agit simplement d’évaluer le niveau de départ des étudiants, pour apprécier ensuite la progression.

Le test dure environ une heure et demi, avec une partie Grammaire, une partie compréhension écrite et une compréhension orale. Le niveau des questions est aléatoire. A la fin, votre niveau est évalué pour chacune des parties, puis on vous donne votre niveau global. Personnellement, j’ai obtenu le niveau A2 (oui, c’est du niveau collège). Mais pas de panique, personne ne vous juge.

A part Mc Gonagall, peut etre

(par qui cet article est sponsorisé, par ailleurs)

  • Cours de langue


Voici donc la partie des cours intensifs de langue. Pour 200 euros, vous pouvez assister à 3 semaines de cours intensifs dans la langue de votre pays d’accueil (ou de vos cours, si elle est différente). Il me semble qu’ils ne sont pas proposés par toutes les universités, mais tout de même dans la grande majorité. Pour s’y inscrire rien de plus simple, il suffit de cocher « oui » ou « non » sur vos papiers d’inscriptions. Ils ne sont pas obligatoires, exceptés si votre niveau est jugé trop faible pour pouvoir assister aux cours. Dans ce cas, vous devrez quand même payer les 200 euros. Bah oui.


Pour ma part, avoir suivi ce programme m’a été très bénéfique, tant au niveau de la langue que de l’intégration. L’université avait organisé beaucoup d’activités pour les Erasmus, voyages à Munich et Nuremberg notamment, plusieurs soirées, des jeux de pistes dans la ville, des soirées film… Ça a été l’occasion de rencontrer beaucoup de monde en très peu de temps, ce qui aurait peut-être été moins évident si j’étais arrivée plus tard. MAIS, ça a été faisable pour moi car les semestres en Allemagne commencent plus tard que dans la majorité des autres pays. J’ai donc pu commencer en septembre. Dans les autres pays, il est possible que ces cours aient lieu au moins d’aout, voire au mois de juillet. Difficile à concilier avec les vacances ou un job d’été, par exemple. De plus cela signifie aussi un mois de plus passé dans le pays, un mois de loyer en plus etc. Dans mon cas encore une fois ça a été très simple, étant donné que l’université se chargeait de nous trouver un logement, en temps et en heure et selon les dates d’arrivée (j'ai quand meme du lire un contrat de 12 pages en allemand hein, et le reste des démarches aussi).


  • Cours sur internet


Une autre nouveauté du programme. Une fois le test passé, vous recevrez un mail vous donnant un accès à un site qui propose des cours et des entrainements en ligne, adaptés à votre niveau. Ils ne sont pas obligatoire, exceptés si votre niveau est évalué vraiment trop faible. Pas de devoirs ni de contrôles, mais fortement recommandé. Et comme je vous le disais dans mes précédents articles, on apprend beaucoup en pratiquant, mais avoir une base solide de grammaire c’est quand même bien pratique. Personnellement je trouve le site très bien fait, on s’y repère facilement et quand on a des doutes sur un point, il est assez facile d’aller trouver les réponses. Ne le négligez pas.


  • Choix des cours


On ne le rappelle jamais assez (on a assez vite tendance à l’oublier), mais vous êtes ici pour étudier. Et quelque chose en rapport avec vis études de bases, de préférence. Dans le contrat de mobilité, vous devrez donc faire avant de partir une présélection de cours que vous voulez choisir et les faire valider par votre université. Ce n’est pas bien compliqué, mais c’est une simple sécurité pour vous assurer que vous n’allez pas choisir les cours d’aquagym, de danse rythmique et de saxophone à la place de l’histoire des institutions européennes, l’analyse scientifiques des données métaphysiques de la communication (??????) ou que sais-je encore. Puis viendra l’inscription réelle dans l’université, et vous devrez renvoyer la liste des cours que vous avez choisi et dans lesquels vous avez été pris pour les refaire valider par l’université. Vous devrez aussi être vigilant à bien avoir le nombre suffisant de crédits, en Europe généralement 30, sinon votre semestre ne sera pas validé.


Le système d’inscription aux cours doit dépendre de chaque université, mais je vous conseille d’avance de vous armer de courage et de patience. Ici, c’est un ENFER pas possible. Enfin, j’ai pour l’instant réussi à choisir tous mes cours, j’ai au total plus de 30 crédits mais d’une part beaucoup de cours semblaient très intéressants, et d’autre part je préfère jouer la sécurité, au cas où le niveau de certaines classes soit vraiment trop difficile et que je ne puisse pas prétendre à passer l’examen. ET j’ai quand même des week-ends de 4 jours alors bon, pourquoi se priver.


  • Test de fin


Et voilà, une fois toutes ces étapes passées, vous pouvez vivre votre vie d’Etudiant Erasmus, attendre le versement de vos bourses, travailler, étudier, voyager… Seule dernière réjouissance : le test de langue final. Sur le même principe que le premier test, il s’agit simplement d’évaluer votre niveau et surtout votre progression. Normalement, après 6 mois ou un an dans un pays, vous devriez sensiblement avoir progressé. Là où le test est plus sournois, c’est que si votre niveau n’a pas bougé… Vous pouvez oublier les 20% de bourses restant. Simplement. Mais encore une fois, pas de panique, en principe ça se fait tout seul…


Mais seulement si vous vous appelez Citron. Ahahah. Hum.


Et voilà le petit tour d’horizon de ce merveilleux programme qu’est Erasmus. Un article pas hyper passionnant, mais qui j’espère pourra vous être utile. Dans tous les cas pas de stress inutile, tout vous sera (normalement) expliqué et réexpliqué en temps et en heure par votre université. Sur ce, je m’en vais préparer ma valise : je pars demain pour Prague ! Et oui, c’est aussi ça Erasmus !

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