Mi vida música
Ça fait maintenant deux mois que je suis arrivée en Équateur et je suis au milieu de mon échange. C’est vrai que je n’écris pas beaucoup d’articles !
Rien à raconter ? FAUX.
Je voyage, un peu.
Je travaille, un peu.
Je profite, beaucoup.
Mon quotidien c'est : l'université, les voyages, la musique et la colocation. Pour aujourd'hui, ce sera la musique.
La musique, les concerts, des jam-sessions. Non, je ne suis toujours pas musicienne et je ne sais toujours pas jouer la guitare à mon plus grand désespoir. Mais, j’écoute ! C’est déjà bien non ?
Mes colocs argentins sont musiciens, ils voyagent avec la musique depuis un an et passent quelques mois à Guayaquil pour le bonheur de mes oreilles. Le samedi soir, je me retrouve souvent dans un glorieux studio des années 80 qui a été réaménagé pour faire des concerts. Là, s’enchaîne jam sessions.
Comme on dit ici, super buena onda.
Puis je commence à faire des photos de concerts, pour le souvenir et l’expérience. Ce samedi, je faisais des photos au concert de Cossas Novas, mes colocs, qui jouaient avec un parrain digne de la mafia de Guayaquil. C’était un dîner chantant du genre de la sortie de la maison de retraite, mais une bonne ambiance. Si ce n’est mamie qui n'était pas contente qu’il y ait une photographe devant la scène, c’est un autre problème.
Et dimanche, j’ai eu la chance d’entrer en tant qu’assistante photo dans un concert de Gush et Adanowsky ! Une expérience de fou, j’ai rencontré les artistes (vu qu’ils étaient français ça aide) et puis j’ai aidé dans l’organisation de l’événement. C’est Andres, un ami qui essaie de changer la scène musicale guayaquilena en faisant venir des groupes internationaux. C’est pas évident, il a organisé le premier événement à Guayaquil avec des artistes français peu connus, mais le niveau musical était à la hauteur ! Un super concert, en tant que photographe au premier rang. Les backstages, les concerts et l’after, c’est une chose qui ne me serait jamais arrivée en France.
