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La montagne, c’est comme la Bretagne, ça vous gagne

Sur notre fil Instagram ou Facebook, vous avez peut-être vu que ma personne se rendait (beaucoup trop) souvent dans les montagnes. Vous vous dîtes surement (et puis si non tant pis) pourquoi elle a été aussi loin pour escalader des montagnes ? Fallait l’envoyer dans les Alpes et elle aurait arrêté de nous faire chier ! Oui, mais non (rhétorique imbattable). L’Arkansas est un état où la nature est très présente. D’ailleurs, c’est même écrit sur leurs plaques d’immatriculation : The Natural State. Les villes, construites à la va-vite, ne sont pas ce qu’on pourrait appeler jolies. L’architecture n’a aucun charme et rien n’est en réelle harmonie. Conway Downtown est mignon mais bon ça ne casse pas trois pattes à un canard. Ici, les jeunes s’amusent à escalader les rochers et à observer des paysages reposants. J’ai donc décidé d’adopter la mode arkansaise et de visiter quelques monts de la région.


Pour un weekend, mes amis francophones et ma personne avons décidé de louer un carrosse pour escalader Pinnacle Mountain. Comme nous sommes de véritables fifous, nous avons décidés de commencer par le « chemin » difficile et de descendre par le côté facile. Oui, j’ai mis chemin entre guillemet car Pinnacle à une particularité. Si tu veux poser tes baskets sur son point culminant, il faut s’armer de courage et de motivation (surtout quand il fait 35 degrés). Car la montée se résume à de gros cailloux.

(Oui c'est moi tout en bas)

Mais le haut de Pinnacle est à couper le souffle.


Le souci que nous avons rencontré, en tant que bon francophones (et argentins) que nous sommes, c’est qu’aux Etats-Unis le soleil se couche-tôt, très tôt. Et c’est en entamant la descente que nous réalisons qu’on aurait dû remballer les reflex plus vite et nous tirer avant la fin de la journée. Nous nous sommes finalement retrouvés, à la lumière de nos iPhone, à courir sur un chemin de forêt en imaginant se faire manger par des ours ou des loups. God bless la technologie.


Le lendemain, nous partons pour une autre montagne qui porte un nom bien américain : Petit Jean. Qu’ils prononcent Petty Jeen, impies. Un tel nom parce qu’une française s’est perdu et est morte il y a quelques siècles, ambiance ! C’est donc entre françaises, belge, américaine, argentine, bolivienne et turque que nous partons à la découverte de Little John (Yes, I am bilingual). Lorsque nous arrivons à la cascade et son lac, nous n’avons qu’une envie : nous baigner. Nous déchantons vite quand nous voyons des serpents dans l’eau et nous rabattons sur la petite cascade. Aventuriers, mais faut pas déconner quand même. Nous escaladons par la suite des rochers pour admirer la vue de notre état d’adoption.

Il y a quelques semaines, nous nous sommes rendus à Mount Magazine : le plus haut sommet de l’Arkansas. C’est encerclé par des aigles, dans un lodge qui ressemblait beaucoup trop à l’hôtel de Shinning que nous nous sommes restaurés. D'ailleurs prudence, il n'est apparemment pas si incroyable de croiser un p'tit ours qui se ballade dans les environs.

Avec pour chauffeur, un chinois – d’ailleurs, je ne suis vraiment pas sûre de la conduite chinoise – nous nous sommes rendus sur les routes escarpées du Mount Nebo. Une énième vue à couper le souffle sur la vallée et les paysages ruraux de l'Arkansas.

Bref, vous l'aurez compris j'aurais de sacrés mollets à mon retour en France !


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