L'université en Équateur
L’université : on travaille peu. Et c’est vrai quand on travaille, c’est une catastrophe au niveau de l’organisation ! En Équateur, on a seulement des travaux de groupe. Pas de cours théoriques, tout est pratique.
En France, j’ai choisi gestion d’événement comme spécialité pour ma troisième année. Alors ici, j’ai essayé de faire la même chose. Et c’est comme ça que je me retrouve avec un cours de gestion de projets culturels avec un prof artiste et fou, un cours d’animation 2D et un cours créativité et conceptualisation. Oui voilà, j’ai trois cours par semaine ! J’ai aussi pris un cours d’espagnol, parce qu’après 4 mois la grammaire, c’est toujours utile. En tout, 16h de cours par semaine.
Après, j’ai deux autres options sur le semestre :
Un cas pratique en multimédia pendant deux semaines, j’ai choisi le niveau 7 (l’équivalent dernière année) pour avoir un projet intéressant (1ère année, c’était faire une campagne de communication pour lutter contre l’incontinence des personnes âgées, 2ème année une publicité pour la nourriture pour chats). Bon, j’avais de l’espoir sur ce projet ! Une vidéo institutionnelle en motion graphique pour une organisation qui lutte contre les violences contre les femmes sur Guayaquil. J’avoue, l’échec de ma vie ! J’en pleure encore en revoyant cette vidéo parce qu’elle est vraiment moche.
Le week-end prochain, Puerto Naranja ! J’arrive pas réellement à comprendre ce que ça va être… mais on m’a dit que c’était cool et sur le thème de Star Wars, un genre de compétition dans l’université ! Le principe après c’est d’envoyer des briefs pendant 3 jours toutes les dix minutes, il paraît que c’est sympa.
Maintenant, j’entame les dernières semaines de l’année… ce qui veut dire travaux finaux ! On va voir, je vais peut être bosser. Non en vrai, on a beaucoup de devoir à faire à la maison, mais les travaux de groupe ne sont pas très efficaces. Souvent frustrant pour moi au niveau de langue, de mon implication dans le travail, et au final du contenu rendu qui n’est souvent pas à la hauteur du niveau français. Mais on s'amuse bien, on se fait des copains et on travaille parfois !
Et voilà ma fac, c'est la jungle !
