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Lettre à Australie

Ça y est, j'entame ma dernière semaine australienne. Je ne veux pas y croire. Mais puisque je n'ai pas le choix...


Depuis que je suis loin de toi, je suis comme loin de moi. Et je pense à toi tout bas.

Oui, j’ai le mal de toi parfois, même si je ne le dis pas. Je pense à toi tout bas.

Il était une fois toi et moi…

N’oublie jamais ça, toi et moi…


Merci Michel. Car oui tu as raison, j’aurai sans aucun doute le mal de toi, Australie.

Je penserai à toi, tout bas. Parce que je crois que si je pense à toi tout haut, mes proches en auront tellement marre que je ne serai plus la bienvenue chez moi. (Remarque, avec un peu de chance, ils me renverront te voir. Pas bête, non ?)

Et être loin de toi, ce sera comme être loin de moi, parce que c’est ici que je me suis trouvée et que je laisserai toujours une petite part de moi sur cette île-continent.


Ce dont j’ai peur de manquer ?

  • De soleil, déjà. Cela fait déjà 2 mois que je vois des photos de Français tout emmitouflés alors que moi je crève et j’étouffe en short/tee-shirt. Je n’imagine pas le choc thermique en sortant de Roissy… Et puis y’a pas à dire, on est quand même plus beaux avec le teint hâlé. (N'oublions pas cependant que le soleil australien est carrément mauvais et vous brûle en 6 minutes...)

  • De palmiers. Ne riez pas, les palmiers rendent la vie plus belle ! Tout est plus exotique, plus magique, plus sympa, plus détendu avec des palmiers. Je vous jure : dans n’importe quel paysage, ça marche !

  • De TimTams et Shortbread creams, ces biscuits renversants.

  • De wallabies. C’est trop mignon, c’est plaisant, c’est marrant, c’est chou… Après avoir été entourée de wallabies à toute heure de la journée pendant 4 mois, j’ai pris mes habitudes ! Qu’est-ce que je vais voir se balader en France ? Des chats, des chiens ? Et bah quand ils sauteront et qu’ils mettront leurs bébés dans une poche ventrale, ils pourront peut-être prétendre à autant de coolitude que mes potes les macropodidés.

  • D’anglais. Bah oui, j’adore ça. J’adore leurs accents, tous aussi différents. J’adore leurs intonations, j’adore leurs expressions… J’adore galérer à trouver un mot et essayer de leur faire deviner. J’adore ne pas comprendre mais… essayer de deviner. Ça va être tellement ennuyant de ne plus parler qu’une seule langue, la mienne…

  • De ces lumières magiques, à toute heure de la journée, mais surtout aux lever et coucher du soleil. Vous n’imaginez pas à quel point je les aime, ces lumières. L’inclinaison du soleil doit être bien différente de la France, parce que vraiment, j’ai assisté ici à des spectacles lumineux éblouissants. Tout est plus magique dans une lumière dorée, rose, ou violette. Je ne m’en lasserai jamais, c’est une certitude.

  • D’humains. Alors en soi, dit comme ça, c’est débile, parce que techniquement en Australie il y a 26 millions d’habitants alors qu’en France il y en a 66 millions, soit beaucoup plus d’humains, on est d’accord. Mais là je vous parle d’humanité. Je vous parle de ces rencontres simples et sincères, de ces conversations initiées au coin d’une rue, dans un bar ou dans le bus, sans aucune raison. Des rires, des échanges, des partages. Des relations qui démarrent sans méfiance, sans distance. Je me vois déjà aller spontanément parler aux gens en France, et me faire dévisager ou fuir “Pourquoi elle me parle cette folle..? On ne se connaît pas !Et bah justement ! Tu veux pas t’ouvrir l’esprit un peu ? Vous voyez, j’appréhende déjà ;)

  • et tellement plus…

Promis Oz, on se reverra. J’t’abandonne pas, va !


Tu me manques déjà

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